Ne pas connaître un concitoyen « d’Adam ni d’Ève » mais réagir à son discours, en reconnaître le bien fondé, fût-ce même partiellement, critiquer les interprétations sujets à caution, voilà qui dénote d’un esprit intellectuel et d’une éthique sociale positifs. Esprit qui fait défaut à la mentalité béninoise, plus portée à la politique d’Autruche, au népotisme intellectuel et où les échanges, mêmes les plus prétendument sérieux, sont des monologues ou des occasions de se tenir réciproquement le crachoir. Bravo !